mardi 2 septembre 2008

Debut de Ramadan et depart pour Jerash

Apres le retour des chateaux du desert, pas mal de kilometres durant les petits tours avec la voiture, on peut dire que la forme de Matt (c'est moi) n'est pas au top, avec de la fatigue amplifiee par la chaleur et quelques douleurs de bide, meme si je suis pas encore a tenter des records digne d'un Jason Bolt. Mais bon, on retarde d'un jour le depart pour Jerash, connu pour son hippodrome de l'antiquite entre autres. Du coup naivement on se dit qu'on va prendre le temps de reprendre des forces, prendre le temps de se la couler douce, se reposer, faire la petite lessive pour sentir bon et surtout bien manger. Ah, mort de rire, les gars veulent manger le premier jour du Ramadan, autant demander a un aveugle qu'il te file sa canne blanche. Et bien, on a reussi a le convaincre l'aveugle: il nous l'a file sa canne. En fait, aucun snack ou restaurant n'est ouvert mais il y a des plats a emporter dans les coins un peu planques. Le premier jour de Ramadan, les musulmans sont en famille et preparent le diner a la maison, mais en faisant des courses les jours precedents, voire pour certains le jour meme. Autant dire que le premier jour semble particulierement difficile, avec un bon 36C de temperature au cas ou se serait trop facile de jeuner. Les gens sont marques au visage et la fin de journee est du coup tres bruyante, surtout la derniere heure, ou le cafarnaum des moteurs ne s'entend plus avec la symphonie de klaxonne (nickel pour le repos). Mais une fois le dernier appel du muezzin, il regne un sacre calme et les terrasse ouvertes sont bien remplies mais sur une courte duree, sans doute du fait d'une faim qui engloutie rapidement la nourriture. Nous on a fait un semi-ramadan et on profite de l'ambiance du bar de l'etage d'en dessous qui retransmet un match de la ligue nationale visiblement important. Autant vous dire que Aude fait office d'extra-terrestre dans l'ambiance enfumee des narguiles et des cris des supporters. Mais on se leve tout pareil en prenant le parti de Amman histoire de pas prendre de risques avec les locaux (on n'est pas suicidaires).

Le lendemain, apres une bonne nuit de sommeil, entrecoupee du son de la boutique musicale du coin de la rue, de l'appel a la priere, de la chaleur et de la femme qui passe l'aspirateur (a moins que ce soit une cireuse electrique, j'hesite..) on part reellement a la gare pour prendre le bus pour Jerash. A notre arrivee, nickel le bus est la, on a pris soin de boire avant histoire de pas boire en public et il y a de la place dans le bus. Il est 10 heures et le bus partir des qu'il est pein et avec le gars qui vient de monter on est deja...3. Le voyage se fait rapidement et est tres confortable, avec des paysages vallones et desertiques.

A Jerash, il y a pas d'hotel dans le centre mais seulement a la peripherie et pour environs 30 euros ("tres bien, Jean-Pierre j'utilise mon joker non merci, je porte mon sac a dos et j'enfile des cailloux en collier, Kamoulox"). Dans les rues de Jerash, c'est un etalage de nourriture, beaucoup de fruits et legumes et aussi ces boutique ou la carcasse de l'animal sans tete est pendue (Aude apprecie sans plus..., bizarre? Elle prefere quand il y a la tete de la bete posee a l'entree de l'echoppe). Les gens ont des paquets pleins le bout des bras pour preparer le repas du soir, des visages toujours un peu fatigues mais tous semble normal si ce n'est que nous on essaie de se planquer au maximum pour manger nos encas histoire de pas tomber par terre avant le repas du soir. Au vue de la situation de repas et de logement on prend le parti de partir le jour meme en Syrie, en ayant juste fait une partie de la visite de Jerash avec son hippodrome, son arc de triomphe, ses vestiges romains datant de Hadrien (quoi vous ne connaissiez pas? Pfff....). Pour le reste on fera au retour, de toute facon il vont pas deplaces les pierres. Finalement, au lieu de retourner comme prevu prendre le bus jusqu'a la frontiere, le taxi nous propose de nous y emmener en une heure. Parfait on va changer pour passer dans le deuxieme pays...

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