dimanche 29 mars 2009

Les incroyables chutes d'Iguazu

A notre arrivée à Foz do Iguazu, on prend nos quartiers dans l'auberge de jeunesse la plus proche, qui a l'avantage d'avoir une petite piscine avec terrasse, mais qui propose des dortoirs garçons-filles distincts. C'est donc séparément que l'on pose nos affaires, pour la plus grande joie de Aude (Argh!!!..), même si, en mauvaise petite nonne, elle ne dormira pas dans son dortoir (quelle dépravée!!). On décide de partir l'après-midi même pour les chutes coté brésilien, mais comme on veut avoir le temps, on part voir, pour cette fin de journée, le Parque des Aves. On tente le stop et c'est une réussite, avec un petit Van qui nous dépose devant l'entrée. Pour une fois, on fait la visite d'un parc aux oiseaux (je traduis pour ceux qui parlent pas le Portugais, c'est à dire tous ceux qui ne font pas partie de la famille Santiago). Vivement recommandé plusieurs fois parmi nos rencontres, le parc offre la possibilité de pouvoir observer multitude de perroquets,

perruches,

flamands roses,

Aras,

Toucans,

chouettes, autres oiseaux bizarres,

Ici, simplement Jean-Claude Duss en quete de Donzelle...!

papillons,
rapaces et quelques singes, rongeurs et serpents.



Au début, les oiseaux sont dans des cages assez petites, mais ensuite, on aura le plaisir d'observer les oiseaux dans des voilières, qui du coup vont nous faire des vols en razmotte.Dans la première section, on aura l'occasion de voir les toucans de très près, au point de pouvoir les toucher, caresser



et observer le jeu de mouvement de leur pelage de crâne lorsqu'ils nous regardent.

Quel plaisir de pouvoir être si près! On en profite même pour partager ce plaisir avec SuperKiki, qui se livrera à un combat féroce...
Les toucans sont très différents suivants leur variété, avec des tailles, des couleurs et un bec qui semble parfois complètement disproportionné par rapport à la taille du corps.Les Aras sont superbes, aux plumages bleus, verts, rouges et multicolores.

Dans la voilière, c'est un bruit assourdissant, on a l'impression qu'ils se chamaillent, se bécotent ou se tirent la bourre d'un bout à l'autre de leur espace. On prend le temps de rester un peu, avec compassion pour la gardienne qui se prend les cris toute la journée.Les Ananacondas, pas vus dans le Pantanal, sont certes derrières des vitres, mais quelle longueur!

Pour le coup, c'est bien aussi de les voir à distance, lorsque l'on connait leur rapidité.L'ensemble de ces voilières laissent tout de même la place à la nature car entre chaque voilière, il est possible de retrouver des oiseaux et animaux en liberté, c'est un compromis très sympa. Après plus de 2 heures de visite, on est ravis, d'autant que c'est pas tous les jours qu'on a un Aras au bout du bras.

Le parque dos Aves, c'est aussi l'occasion de remplir la mission du sondage! Sans plus attendre : le cul de Matthieu!!


Le lendemain, on part pour passer la matinée aux chutes coté brésilien. Et là, c'est assez impressionnant de voir cette gargantua del Diablo, qui est l'une des chutes les plus grandes du monde par son débit.


On se promène au milieu de la forêt,

le long de la rivière, en faisant la rencontre d'un couple Belge très sympathique avec qui il sera facile de parler voyage, puisqu'ils parlent pas moins de 5 langues minimum! Après quelques photos

on prend le chemin du retour, en utilisant l'ascenseur du coin. On se met devant la porte appuyons sur le bouton, mais il semble que l'ascenseur fonctionne avec un groom, donc nous attendons une bonne minute avant que... Bah qu'une espèce de pauvre fille arrive et s'acharne sur le bouton comme si on avait pas essayer avant elle! Elle se met à s'énerver genre: ¨moi au-delà de 5 secondes (sans exagération!) l'attente devient interminable¨..?!? Dis donc, tu as l'air détendu en vacance toi!?Mais au vu de la beauté du site, on se dit qu'il serait bon de faire un tour du coté argentin, car c'est un point de vue différent qui est possible et quelle bonne chose : c'est encore plus grandiose. Du coup on repasse la frontière en stop avec un Argentin, nous déposant devant le poste de douane. On reprend une guest avec une piscine qui est en fait une bassine remplie d'eau verdâtre. Le soir, on se fait un bon petit resto à Puerto Iguaçu offert par le frérot, permettant à Aude de s'envoyer un petit saumon, tellement rare (merci Bat).Puis on va du coté Argentin des chutes ; on part devant avec Aude, Baptiste tentant de récupérer du linge oublié à l'auberge Brésilienne, mais qui fait des sorties coté brésilien.Pour accéder depuis l'entrée à la Gargantua, on prend un petit train en compagnie de Mickeline et ses congénères Français du groupe ¨ Beauf de chez Beauf¨. Je vous épargne les détails de la discussion.. en fait non, voici le remix original présenté par nos soins (on promet qu‘on n‘a rien changé au texte original) :


Baptiste nous rejoindra plus tard pour profiter de cet impressionnant spectacle démesuré, contraste de puissance dans la chute tumultueuse qui contraste avec la surface calme de la partie supérieure. Les remous provoqués projettent des gouttelettes de brumisation qui remontent sur plus de 30 mètres au-dessus de nous, faisant un nuage qui nous noie dans les éclaboussures.


Puis, durant toute la journée, on se balade sur tout le coté du Rio, offrant multitude de cascades dans un cadre de verdure absolument superbe.

Oui ben à la fois, le cadre s'y prêtait bien, non?!


On aura même le plaisir d'observer des coaties, sorte de fourmilier quadrupède, visiblement plus à l'aise avec les touristes que les touristes en leur compagnie.



Le clou est d'aller sur l'île San Martin, îlot séparant le coté brésilien de l'Argentine où nous pourront nous baigner au rythme des vagues que les bateaux provoquent en allant emmener d'autres touristes sous une partie des chûtes. La baignade alors qu'il fait chaud est très agréable d'autant que des petits poissons viennent nous picorer, visiblement pour nous nettoyer la peau. Cet îlot sauvage est aussi l'occasion pour nous de pouvoir observer un espèce d'iguane en liberté à la recherche de fruits à manger.

Le soleil commence à tomber et, avant de sortir, nous passons par le musée parlant des habitants originaires du lieu, les indigènes Guaranis, ayant subi la marche de l'invasion espagnole, mais qui ont été pris par les missions jésuites dans une adaptation coloniale plus respectueuse que ne l’aurait été une destruction basique de leur culture. Ce musée aurait du être à notre sens un passage obligé à l'entrée du site tant il parle avec simplicité et intelligence du lieu, de la population, de la faune et des méfaits de la modernisation.Encore une fois quel incroyable site il nous a été donné de voir, d'autant que ce point de vue argentin est absolument magnifique en comparaison avec le très joli coté brésilien.



Merci à Baptiste, qui nous a donné ses photos coté Argentin, car nous avons perdu ce dossier, et toutes nos photos des chutes argentines, l’un des plus beaux sites… Dommage… Merci donc Bat’ de nous avoir envoyé tes photos!!



vendredi 27 mars 2009

Bonito

A Bonito, autre haut-lieu touristique, une fois n’est pas coutume, nous avons réservé de quoi dormir. Très bonne chose après 5 nouvelles heures de bus. Une fois sur place, sur les conseils avisés de Xavier, un français, rencontré sur place et de plusieurs sympathiques brésiliens, nous pratiquerons une activités qui s’appelle le floating. Qu’est-ce que c’est me demandez-vous?
Et bien tu descends le long d’une rivière absolument limpide et tu te laisses porter par le courant sans avoir le droit de plonger, de bouger, de poser les pieds au sol, voire même de faire un pet de travers. Nous ferons la rencontre de sympathique belge, en voyage en Amérique du sud, avec lequel on fera la descente qui dure 1h30. Aude ne s’étant pas inscrit à cette sorti, elle a néanmoins fait la même chose mais sur son lit. La seule différence avec Bat et moi c’est qu’elle n’a pas vue une loutre nagée, mais elle a pu apercevoir de très près une tarentule (qu’elle adore!!). Mais autant dire qu’avec les prix qu’ils annoncent ce sera la seul “activité” que l’on fera dans cet endroit décrit par le guide et le gens d’ici comme un paradis…. Pour nous ce sera plutôt le plaisir de rencontrer des gens très gentils et souriant français, brésiliens (coucou a Andrea, hésite pas a laisser un message en Brésilien!). Mais l’endroit reste pour nous un lieu très touristique: cher et sans authenticité ou cachet. On préfère repartir vers la célèbre Foz do Iguazu…

mercredi 25 mars 2009

Salsa Tubbing

Petite Salsa improvisee en milieu aquatique!

mardi 24 mars 2009

Le calme de la solitude...

Et dire que Baptiste pensait trouver un peu de tranquilite, au milieu de la riviere sans aucune ame qui vive... A moins que ce ne soit qu'illusion...

Essayer de regarder les petits animaux nageant de maniere gracieuse... Typiques de la region!! Si, si

lundi 23 mars 2009

Pantanal

Après les quelques jours passés à São Paolo, on est plutôt content de prendre la route de la campagne pour aller un peu dans la jungle et profiter de la richesse de l’intérieur du pays. Au programme, départ de Sao Paolo à 21h30 pour environ 13h de bus afin de rejoindre la porte du Pantanal à Campo Grande. Le trajet se fait d’une traite, sans problème, et notre connexion pour Miranda est à 12h pour de nouveau 3h de bus.

Autant dire qu’à Campo Grande on en profite pour se restaurer tout en se faisant accoster par des vendeurs de tours dans le Pantanal, mais les attractions en tour organisé ne semble pas vraiment nous convenir : genre nous on veut un truc un peu authentique si possible en profitant d’un cadre digne d’une véritable exploration. On refusera donc les “packages tout compris” et arriveront tous les 3 à Miranda à 15h30. A l’arrivée, c’est grosse déception avec des hébergements nuit +journée à plus de 150 euros par personne (oui, pour une personne et un jour…). Autant dire qu’avec l’humidité qu’il y a ici, nous commençons à avoir des petites irritations comme si quelqu’un essayait de nous enfiler. Le truc c’est que l’on a pas le choix maintenant… Sauf si l’on rappelle ce cher Gilberto qui essayait de nous vendre son “package jungle” 3 fois moins cher… On le rappelle et on fera affaire avec Gil du téléphone qui est en fait Junior, mais peu importe. On reprend le bus pour Campo Grande en y arrivant à 22h, le temps de retirer de l’argent (sachant que tous les distributeurs sont fermés de 22h à 6h, faites le calcul… Argh.. NDLR!), réserver notre tour et nous revoilà dans un bus pour 5 heures (3eme même trajet de la journée) qui nous déposera à 4h30 en pleine réserve à moustiques. Ah c‘est sur qu‘on a bien eu l‘occasion de discuter entre nous…! Je vous la refais : en 32h continues de notre vie, nous avons cumulé environ 24 heures de bus, nouveau record pour nos champions!!



Désormais, nous faisons surtout l’objet du petit déjeuner pour les moustiques… On attendra pendant 2 heures, en profitant des bruits de la jungle et d’un lever de soleil nous faisant découvrir l’environnement dans lequel on se trouve : en bord de route, un chemin part un peu plus loin sur de la terre battue ; l’endroit est calme, une multitude de bruits d’oiseaux accompagne le jour qui se lève et les papillons de nuit finalement assez colorés font le régal des oiseaux. A terre, les insectes de la nuit, brulés par l’ampoule de notre abri où l’on a trouvé refuge (sous moustiquaire) ont disparu, emportés par les fourmis. Ici le cycle de la nature fonctionne à plein régime 24/24h.
Notre salut viendra à 6h lorsque, après 2 nuits hors du lit, une jeep vient nous emmener vers notre lieu de villégiature pour les 3 jours qui arrivent. Aude et Bat montent à l’avant, moi je profite à l’arrière du pick-up de la fraîcheur du matin avec une vue imprenable sur la jungle dans laquelle on s’enfonce. On découvre les premiers animaux qui traversent la piste dont le Capivara, mascotte de la réserve naturelle du Pantanal et plus gros rongeur du monde.


A l’arrivée, on a la bonne surprise de profiter d’un buffet petit déjeuner, avant de prendre nos quartiers et d’aller écraser l’oreiller pour quelques heures ; ça fait du bien un vrai lit. Pour l’après-midi on a le droit à l’activité la plus relaxante : le tubing (activité très à la mode, qui ne coûte rien et … ne sert à rien, mais que visiblement les gens, voire les anglo-saxons, apprécient beaucoup, ndlr).


Dans les eaux boueuses du fleuve, on se fait plaisir à profiter du soleil et de la jungle dans une chambre à air de gros camion en se laissant glisser au fil de l’eau...


De retour sur la terre ferme, pas le temps de prendre une douche qu’il y a une petite partie de foot en perspective et quel plaisir de pouvoir mettre des petites corrections à des Brésiliens!



Ah ça, pour danser la samba, il y a du monde, mais pour être performant sur le terrain, je leur remets une danse! Le soir, après un bon buffet de nouveau, on trouvera le sommeil sans problème pour se lever tôt le lendemain.
A 7h30 on est parés et nous voilà partis en pick-up pour voir des points de vue sur les marécages et animaux de la jungle tels que les caïmans, des oiseaux échassiers, des singes, des perroquets…



Avant de se faire déposer pour la balade à cheval. Durant une heure, on est sous le soleil, dans une odeur de poney pas beaucoup d’animaux croisés mais juste le plaisir de se balader, avec des petites galopades, même Bat fera des chevauchées accompagnées de “Yahou“. Bon nous, on galère un peu, alors que Aude fait sa crâneuse devant, il ne lui manque que le chapeau de gaucho!

Apres le repas, on part en balade pour observer la faune d’un peu plus près.

Et ce sera une réussite puisque l’on cumulera environ une bonne centaine de piqures de moustiques à nous 3, plus 3 piqures de guêpe noire et des piqûres de fourmis mangeuses d’homme.

Autant dire qu’à la fin de la balade, on est contents de reprendre la jeep et de rentrer. Bah j’ai un foot à faire moi! Le soir, c’est observation des animaux nocturnes mais il y aura pas grand-chose (pas d’anaconda, ni de guépard, snif), juste l’occasion de pouvoir tenir un bébé caïman.

Quelqu’un veut qu’on lui ramène un NAC?

Pour notre dernière matinée dans le parc National du Pantanal, on a le plaisir de pouvoir profiter de l’activité lever de soleil, sauf qu’on se lève à 5h comme des cons pour observer le gris des nuages depuis un pont avec des pilonnes électriques… Elle pas belle la salade? (Tiens je vais reprendre un peu de vaseline moi). Puis c’est l’heure du départ en bateau pour une bonne partie de … pêche ... Ah, là vous êtes dégoutés hein!? Sauf qu’en fait, il s’agit de pécher ….

Des petits Piranhas!


Tu accroches ta bidoche à l’hameçon et en 2 secondes tu as le carnassier au bout du fil ( bon j’avoue que ces enfoirés ont plus souvent réussi à bouffer mon appât qu’à se laisser ferrer, mais bon). Notre groupe en prend suffisamment pour nourrir nos hôtes caïmans qui sont à 2 mètres de nous et attendent la régalade.


On finira tout ça bien entendu avec une bonne baignade rafraichissante, parce que le soleil cogne bien durant cette petite partie de pêche dont voici un extrait…



On repart l’après-midi même. Au revoir le Pantanal, ses marécages, sa faune incroyable et ses… activités…