jeudi 15 janvier 2009

Cap Reinga

Quelques kilomètres de routes gravillonneuses et nous voilà sur la péninsule de Cap Reinga, dans une atmosphère de bout du monde (en même temps, c’est un peu vrai). On s’installe dans le camping rudimentaire de Taputaputa, et bim! encore un bon point pour les Néo-Zélandais : ici pas de réception, seulement un panneau informant du prix, une boite remplie d’enveloppes-bulletins et la boite aux lettres pour récolter les paiements réalises par les campeurs eux-mêmes dans leur enveloppe. Vous imaginez ça en France? Nous non plus… Ils sont forts, ces Néo-Zélandais…
Nous voici donc sur la dune, face à la plage-son vent-ses mouettes, entourés de pêcheurs et de surfeurs.

Le petit point blanc, là, c'est notre camper van!!

Un repas et hop! Nous partons pour une balade de quelques heures en direction du Cap.


Au programme criques, vues imprenables sur la côte, vent, soleil et réconciliation car il faut dire qu’on s’étaient un peu bataillés…

Arrivés au phare du Cap un panneau indique les distances qui nous séparent de différentes grandes villes.


Petite séance photo obligée : nous sommes ici au plus loin de notre tour du monde, à la moitié de notre voyage… C’est pas beau, ça? On descend ensuite sur l’étendue de sable fin qui s’étire sous le Cap.



Il faut dire qu’ici ils sont super forts pour faire des plages tellement grandes qu’on les traverse en voiture (si si…). Alors tout ça c’est très bien mais, et ceux qui m’ont déjà vue à l’œuvre sauront de quoi je parle, moi et mes endormissements fulgurants du moment que je suis allongée sur le sable, on ne voit pas Matthieu partir courir sur la plage. Quelle idée aussi quand on est en pause de balade?… mais là n’est pas la question et me voilà à me taper une petite flippe de “mais où est-il???”. Bref, une deuxième retrouvaille de la journée plus tard


on repart vers notre Quaker van. Là nous attend la pire douche de ma vie (enfin je le souhaite!!) : un vent glacial (mais vraiment glacial) s’engouffrant par “l’interstice” de 20 cm de cette “cabine” de douche, certes à ciel ouvert c’est romantique mais surtout sans porte (avoir confiance, avoir confiance, avoir confiance…), en résumé très venteuse la douche, mais également à l’eau froide avec le jet de douche à hauteur de tête de Quaker et envoyant l’eau à l’horizontal c’est-à-dire nous concernant quasiment au-dessus de nos têtes… Résultat? Un filet d’eau glacée pour que l’eau retombe vers soi, rafraichi s’il en était besoin par la tornade qui nargue dans ce carré de douche non fermé. Aller, j’arrête, il parait que ça fait partie des joies du voyage…
Le lendemain on quitte la péninsule en passant par la plage des 90miles, plage au nom usurpé parce qu’elle fait en réalité un peu plus de 90 km!!! Sauf qu’en fait, sorti de la description sur les guides touristiques, c’est une plage exposée au vent aux vagues machine à laver que l’on pratique surtout en voiture (enfin en 4x4 pardon…) à en croire les traces de pneu qui la sillonnent.


Nous passons 2 nuits face à la péninsule à Ahipara, ville balnéaire à l’orée de la plage. La ville est calme, avec ses “petites” maisons aux jardins ouverts sur l’extérieur. Ici point de plan Vigipirate, point de triple serrure ou de digicode pour au cas où le voisin voudrait du sel. Et pourtant, pas de cambriolage… V’la ti pas qu’ils ont encore raflé des bons points, tiens!
Au final, Cap Reinga est un peu loin d’Auckland mais nous aurons bien apprécié la tranquillité qui découle de cet éloignement.

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