Finalement, ce petit parking nous séduit bien… Tranquilles face à la mer, avec des toilettes publiques très bien équipées… C’est parti pour la nuit! Premier repas dans notre camper van
On débouche finalement sur Eliott Bay où il y a de bons gros rouleaux, ce qui permet à l’un d’aller à l’eau, pendant que l’autre reste bronzer sur la plage. Mais il ya beaucoup de courant et quelques rochers, du coup l’après-midi se termine par un petit plaisir salsa-sur-le-sable au coucher du soleil. On reprend la route un moment au tombé du jour, l’occasion de croire voir un kiwi (mais c’est déjà un mythe cet oiseau ou quoi?!), pour aller passer la nuit à la Bay of island. Le coin est beau, avec une côte très découpée, ce qui doit être un plaisir quand on a un bateau.
Pour notre part on n’a pas de bateau alors on n’y passe que la nuit… en douce… On ne vous la refait pas : la sortie de toilettes publiques la casserole à la main et la serviette autour de la taille, ça restera un grand classique! Après un petit déjeuner aux cigales qui font un bruit démentiel ici, on reprend la route, dont certaines permettent de s’entrainer à la marche arrière avec le camper (merci le manque d‘indication, on a compris que vous couliez rester pénards!), on réussira à trouver une petite plage à proximité d’un camping sauvage familial à Takou Bay. Apres le plein d’eau, la lessive et le repas (en fait on a encore fait les gitans à étendre le linge partout et prendre de l’eau là où on pouvait), Aude se fait un petit repos de fille genre manucure pendant que je me décide à rentrer dans l’eau. Il commence à pleuvoir mais après avoir longuement regardé, je me décide à y aller, malgré une petite pluie qui arrive. Je me retrouve finalement avec 2 néo-zélandais à l’eau avec qui je partage une session que je qualifierai de “délugeuse“, tellement il a plu. Heureusement la première heure fut bonne, mais je suis sorti avant mes sympathiques compagnons. Cela afin de préserver l’émail de mes dents qui claquaient, tellement je me gelais les miches : ici le short avec lycra polaire, c’est pas suffisant! A la sortie j’échappe à la pneumonie mais le petit chocolat chaud fait plaisir : histoire d’enlever ces vilaines lèvres violettes.
Visiblement, l’avantage de notre “Quaker Van“, c’est que sur la durée du séjour on s’arrête où on veut et au début Aude proposera de s’arrêter pour que je surfe, même si je sais que c’était pour être tranquille! On s’arrêtera d’ailleurs à Raglan sur la côte ouest. Apres un premier essai, c’est encore loupé car le courant est fort et les vagues déroulent pas forcement très bien. Finalement, je reperds la palme, tente de regagner le bord et là c’est le déluge complet, les vagues grossissent et c’est la tempête. A peine sorti, le staff chouchoute arrive à la rescousse pour l’option attention on réchauffe le gars qui va dans l’eau à 15 degrés. Un peu déçu, j’attends le lendemain pour me remettre à l’eau avec des palmes de location. Au petit matin c’est grosses vagues en gauche qui déroulent en toute beauté. Après le déjeuner, exécuter en plusieurs temps avec la bouteille de gaz qui lâche, des A-R en ville, je peux enfin aller à l’eau. Au début, peu de monde, sans doute à cause de la taille des vagues, et je me retrouve le plus “dans le fond” (pour une fois!) pour pouvoir, avec ma biscotte, me faire une session, certainement la meilleur de ma vie : pas de temps mort, une grosse vague assez rapide, massive avec une sortie nickel : excellent! Et je remonte en repassant devant tous les autres qui attendent plus bas j’adore! Au final, c’est 2 heures dans l’eau, toujours aussi fraiche dans l’hémisphère sud en même temps ils ont tous des bonnes combi quasi intégrale, mais peu importe quand il y a le plaisir!
Autant dire qu’avant de partir de N-Z, je me tente une dernière session à Piha où c’est un peu la Chine dans l’eau. Du coup sur les conseils d’un local, j’irai davantage dans les intermédiaires, en faisant attention aux caillasses car la plage se trouve entre la falaise et un énorme bloc rocheux en bord de côte. On part le lendemain et malgré l’eau fraiche et des conditions parfois capricieuses, 4 petites sessions en 2 semaines c‘était inespéré.
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