Départ de Oudomxai, prévu à 9h, donc Aude est sur le pied de guerre à... 6h30, avec un essai loupé pour l'envoi de colis (Aude a bien penser à vous Sandra et Christelle en cette fin Octobre). La poste mène alors 1-0.
Pour le départ, il se fera finalement à 9h30, ce qui nous permet de faire la connaissance de Français et d'Americo-Québécois, avec qui on prend le bus. De quoi critiquer un peu la politique actuelle, discuter voyage et bien se marrer en racontant quelques conneries. Ca, c'était avant qu'un motard nous rentre dedans en plein virage (en même temps le motard est anglais, conduite à gauche et nous on était au milieu de la route). Heureusement, c'est plus de peur que de mal, mais on attend quand même une bonne heure que la police vienne faire de la peinture sur le sol avec un relevé genre « les Experts ». Là on s'est dit qu'avec cette rapidité, il vaut mieux ne rien avoir de grave...
Pour le départ, il se fera finalement à 9h30, ce qui nous permet de faire la connaissance de Français et d'Americo-Québécois, avec qui on prend le bus. De quoi critiquer un peu la politique actuelle, discuter voyage et bien se marrer en racontant quelques conneries. Ca, c'était avant qu'un motard nous rentre dedans en plein virage (en même temps le motard est anglais, conduite à gauche et nous on était au milieu de la route). Heureusement, c'est plus de peur que de mal, mais on attend quand même une bonne heure que la police vienne faire de la peinture sur le sol avec un relevé genre « les Experts ». Là on s'est dit qu'avec cette rapidité, il vaut mieux ne rien avoir de grave...
Après une fin de trajet en tuk-tuk (le minibus étant un peu défoncé), on arrive le long du Nam Ou, à Nang Kiaw. On prend nos quartiers dans un petit bungalow en bois, à l'heure où le soleil se couche.
Le lendemain matin, on part avec tous les gens rencontrés la veille à 2 heures de bateau : paysages de forêt entrecoupés de montagnes et de rizières, avant l'arrivée sur Muang Ngoi. A la descente, un enfant, visiblement blessé, porté par les gens, part dans l'autre sens. D'après ce que l'on a compris, il se serait fait sauter la main avec des pétards... à moins que ce ne soit un reste de grenade, vestige de la présence guerrière Americo-vietnamienne. Comme ça, on sait déjà qu'on va respecter les sentiers.
Une installation en bord de fleuve et un bol de nouilles plus tard, on part en groupe se balader dans les terres, en faisant l'équilibre sur des ponts en rondins de bois, découvrir une grotte (un peu décevante, enfin c'est un trou dans le caillou quoi!). Mais surtout après la végétation tropicale et la terre rouge, on profite d'un magnifique paysage de rizières au milieu de monticules rocheux, rappelant ceux de la Baie d'Halong.
Tous les tons du vert foncé au jaune paille se déclinent à l'horizon, avec des cases pour stocker le riz, où les ouvriers peuvent aussi bien séjourner durant la récolte.
Le lendemain on part avec le sac à Ban Ha pour y séjourner. Après avoir posé les affaires, on part se balader et profiter du superbe cadre de verdure. Seulement après 50 m de sentier, on a de la boue à mi-mollet.. On va plutôt aller vers le village voisin, en suivant les gamins qui ont terminé l'école et vont se baigner dans la rivière.
A l'arrivée, on rencontre Anais et Julie, avec qui on part visiter les grottes où se réfugiaient les locaux lorsque les Américains bombardaient les Viets : roche creusée à l'ancienne... avec les mains et la pioche (le tout sous les bombes. CQFD). La fin de journée se fait comme souvent ici, autour d'une bière en discutant avec des voyageurs déjà aperçus la veille (Val et Louis, routards parisiens). Pour le repas (avec Anja, Saskia et Julia) ce sera à la mode indienne, avec en dessert, pour Aude qui a besoin évidement de force : un chapati chocolat et banane...
Vraiment que de bonne journées passées dans ce décor de rêve avec pleins de super rencontres, bonjour à tous les routards vus à Nang Kiaw.
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