C’est ici que l’on verra notre maitre du rest-like (nom donné à un trébuchement dû à une butée du pied. Ne pas confondre avec moonlike: espèce de glissement involontaire comme un moonwalk loupé à la Jackson). Disons que le touriste réussira en moins de 2 minutes à chuter près de 3 fois, dans des circonstances et des positions que les plus grands acrobates n’osent réaliser: le gars avec son gros sacs qui trébuche et se retrouve plier en 2, la tête face au tibia et qui se fait emporter en courant par le poids du sac en avant sans pouvoir rétablir l‘équilibre. Heureusement un guide laosien l’arrêtera avant qu’il n’arrive dans la rivière! Enorme moment de rigolade qui aurait mérité les 10000 euro de vidéo gags...
Sur le bateau on fait la connaissance de Coralie, française de Haute-Savoie d’une grande fraicheur et spontanéité, avec qui on partagera la vue des bungalows, où l’on logera en bord de Mékong.
Nous sommes sur Donekhone, île au décor de cocotiers sur fond de forêts et de rizières aux déclinaisons de verts (dont on ne se lasse pas) et ou le Mékong peut serpenter avec sa couleur boueuse.
Ici c’est un petit avre de paix, ou l’on prend le temps de se balader a vélo en faisant le tour de l’ile, de s’arrêter voir les gens travailler aux champs et les enfants qui jouent dans les chemins sous le regards des grands-mères qui les gardent, en égrenant les épis de riz sur le tambour à pédale.
Ce sera l’occasion aussi pour nous de pouvoir observer les dauphins d’eau douce a bord d’ une barques qui glissent sur la ligne de frontière. En fin observer, on dira plutôt apercevoir, car avec l’eau opaque il est impossible de savoir a l’avance ou ils sortent et il répondent pas non plus a l’appel de Flipper.
Le coucher de soleil sur la rizière reste un très joli souvenir dans de superbes couleurs rougeoyantes, où les palmiers se découpent en ombres chinoises.
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