lundi 29 décembre 2008

Retour a Rangoon

Le tuk-tuk nous emmène rapidement de Bago à l’entrée de Rangoon où on prend un bus pour rejoindre le centre. On est impressionnés par la mémoire des 2 gars qui s’occupent de venir te demander le prix de ta place quand tu es monté dans le bus et qui doivent ainsi garder en tête les trajets de chacun, surtout quand le bus est bondé comme c’est souvent le cas (on rappelle : plus le droit aux 2 roues…).

Après une session d’écriture des cartes postales devant un riz frit médiocre à la guest, on part faire nos dernières emplettes dans LE marché de la ville, une sorte de caverne d’Ali Baba où les étals se succèdent pour le plus grand plaisir des amateurs d’artisanat. Oui sauf qu’en fait on est lundi, seul jour de fermeture du marché… C’est moche… Mais on ne va quand même pas s’arrêter en si bon chemin…! Nous voila à chercher du change à un taux intéressant mais surtout improbable, ce qui correspond en d’autres termes à errer dans la rue pendant une heure!
Aller, c’est pas grave, on part à la fameuse pagode Schwedagon où on espère bien trouver une foultitude de petites échoppes. L’entrée est payante, mais à l’accueil ils n’ont pas de change alors on rentre dans les escaliers de la
pagode comptant payer notre entrée plus tard. Là, comme prévu, c’est la débandade du portefeuille, j’avoue! Mais que voulez-vous, quand on s’implique autant que nous dans le pouvoir d’achat des petits ménages birmans, on ne lésine pas sur les moyens… Une fois les sacs remplis d’achats, on accède à la très belle pagode. On a un peu l’impression de faire la nique au gouvernement (rappelons que la totalité de l’argent issu des entrées aux sites, comme 40% du prix des guests ou encore le montant des visas d’entrée dans le pays va directement remplir les grassouillettes poches de la dictature militaire alors si on peut éviter, c’est mieux…), quand un homme nous aborde pour nous proposer une consultation d’astrologie. En effet, 2 questions sur nos dates de naissance astrales plus tard et il nous dit qu’on doit s’acquitter d’un ticket d’entrée. Mais t’es de la police ou quoi!!! Comment a-t-il su qu’on n’avait rien payé?? On hallucine que les militaires aient des sous-fifres à ce point et on paye, déçus, nos 5$ d’entrée… On profite ensuite du site pour écrire encore quelques cartes avant de rentrer pour retrouver Marco et Roman pour l’apéro.
On accepte avec plaisir leur invitation à manger avec eux dans le restaurant panoramique de la ville. Au final, une jolie vue mais des plats pas exactement excellents à un prix exorbitant, mais surtout une très bonne dernière soirée en Birmanie avec nos deux amis Suisses. Le lendemain notre avion décolle à 8h30, au revoir la Birmanie!

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