dimanche 22 février 2009

El Chalten

Quand on arrive à El Chalten, c’est sous un grand ciel bleu : le top, on espère que cela va durer le temps de notre séjour.


On prend nos quartiers dans le dortoir pour 5 et on va s’informer des balades à faire, ainsi que de la météo qui risque d’être déterminante. La maison de la montagne est très bien pour tous les renseignements, aussi bien pour le balisage des sentiers que pour l’information de la faune et de la flore. Mais surtout, elle laisse une grande place à l’information sur les règles de prévention de la pollution et de l’incendie, visible sur les sentiers où l’on ira.

Une fois tout cela effectué, et bien on se pose dans un petit chalet, La Cerveceria, pour prendre vous l’aurez compris un apéro. Sauf que le petit apéro se transforme en commande de bières et de Margarita, faisant office de réchauffage contre la température fraîche montagnarde. De toute façon demain, on fait une balade pas trop dure de 6 heures.

Le lendemain, après une nuit de légers ronflements, on arrive comme prévu à être prêts pour 7h...9h15. L’avantage c’est qu’il fait un superbe soleil et après un bon petit dej’ au pain frais récupérer par le Padre, on part avec nos capes de vent et nos empanadas pour le midi. On débute par une petite montée d’échauffement, où l’on découvre la Vallée qui mène au Cerro Torre, culminant à 3102 mètres et l’un des pics les plus difficiles du point de vue technique.

Parait-il qu’il n’est visible que quelques jours ou semaines dans l’année, parfait! C’est pour nous cette fois.

Le pic rocheux découvert perce le ciel bleu et le sentier serpente sur le flanc de montagne dans des herbes jaunes, traversant quelques courts d’eau, avant une dernière montée sur un terrain de cailloux. Et je dois dire que les parents ont bien eu la caisse pour arriver jusque là-haut sans être fatigués (il y a eu suspicion de dopage à l'alcool, mais ils ont corrompu les contrôleurs avec ce même alcool…).


A l’arrivée, c’est un bon gros vent qui déséquilibre et pour le gars qui allait marcher sur la glace en emportant sa guitare, le vent semblait parfois lui signifier de pas venir lui casser les oreilles (grosse prise au vent = pas en arrière).

Mais le ciel se couvre doucement, alors on en profite pour faire des photos et observer le glacier sous la falaise, en bordure du lac. Un nouveau glacier et le même sentiment d’être impressionné par ce spectacle.

Mais on ne pourra s’approcher davantage, tellement 30 min plus tard, le vent et la pluie viendront nous dissuader. Du coup, on redescend, poussés par le vent. La pluie semble nous suivre, mais reste toujours une longueur derrière. On a juste de quoi faire une petite vidéo pour les 1 an du petit neveu Ilan.
On est contents d’avoir eu tout cette fenêtre météo, rendant la balade vraiment jolie. D’autant que c’est en famille, alors on en profite pour discuter et raconter 2- 3 conneries. Par contre, pas de puma, ni de Condor visible, dommage mais on ne peut pas tout avoir.

Le soir, on se fait le repas des champions avec des pâtes au jambon de pays (même Aude en mange!) un suppo et au dodo.
Réveil à 7h30, personne n’a de courbatures et c’est tant mieux car on a prévu d'enchaîner 8 heures de marche pour 750 mètres de dénivelé positif pour aller jusqu’au pied du Fitz Roy. Cette fois, on marche vraiment dans la vallée et le spectacle au premier point de vue et tout simplement superbe, avec une lumière parfaite, comme dans un décor où le ciel complètement bleu, nous laisse voir ce panorama...

Mais bon, après 2 heures de marche sur le plat, il reste environs 2 km dont la quasi intégralité du dénivelé est concentrée et là, ça monte à pic. Les allures de petites balades laissent place à 40 minutes de grimpette vers un panorama sur la vallée traversée. A l’arrivée, c’est de la neige sous le pic rocheux descendant du gros glacier. En fait, derrière ces pics que l’on voit se trouve la mer de glace qui est la troisième surface glacière du monde après l’arctique et l’antarctique. Après information, comme les 2 sites, celui-ci fond à vue d’œil avec en première cause, la pollution. Des glaciers qui s’étendaient sur des dizaines de kilomètres, il n’en reste pour certains qu'une maigre banquise. Autant dire que le Pastis a du souci à se faire!!Au retour, les plus jeunes partiront devant pensant aller super vite, et finalement Mr et Me ne mettront qu’1 heure de plus (ils ont une sacrée forme, pour un peu on pourrait se faire larguer). Au vu de la bonne journée de marche et sur l'impulsion d’une certaine soif, on joue la sécurité en retournant prendre un apéro afin d'éviter une déshydration soit prématurée soit nocturne. Après 2 cacahuètes, c’est une nouvelle fois una pizza (initialement pour 2) par personne, qui iront mourir dans notre estomac.

Au troisième et dernier jour, au lieu de se reposer, le soleil nous motive tous pour aller faire une dernière balade sur la journée.

On part à 4 en direction d’un point de vue sur l’ensemble des panoramas que l’on a vus les 2 derniers jours avec une vision à 360 degrés. Pendant que Aude et Martine font la pose déjeuner avec la vue sur le Cerro Torre et le Fitz Roy,


on en profite avec Bat pour faire la dernière ascension, courte, mais bien bien raide jusqu’au sommet : superbe panorama, on restera quelques dizaines de minutes à admirer les sommets enneigés, les glaciers, en apercevant au loin la mer de glace (celle qui font tout doucement…).


A la fin de cette dernière journée, on commence à sentir nos 20 heures de marches dans la montagne sur ces derniers jours, mais quel bonheur d’avoir eu la chance de profiter du cadre splendide, qui n’est visiblement dégagé seulement 2 semaines dans l'année. Pour le dernier repas, on se refait un petit apéro entre vin blanc et bière artisanale avant d’attaquer les masters pizzas.

Excellent ces quelques jours passés dans un cadre majestueux et ensoleillé, en compagnie de la petite famille et nous voila partis pour une toute autre ambiance, celle de Buenos Aires…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Etant en vacances cette semaine, j'ai rattrappé mon retard de lecture.
Toujours super de vous lire, de rêver devant les belles photos colorées, de rifougner à vos jeux de mots (Aude a déteint sur Matthieu ?...)

Profitez toujours, tous les jours...
Plein de bisous

Ombline, une gens bonne :-)

audetmatt Rakikite a dit…

Ben oui, que veux-tu que j'y fasse, il me copie tout le temps... J'en - peux - plus!
Merci en tout cas de nous suivre! J'espere que j'aurais le plaisir de te voir cet ete!
Bisous!
Aude